Un combat permanent pour l'effectif

           

  • L’une des nombreuses raisons pour lesquelles l’UNSA ICNA a refusé de signer le protocole 2010 est la volonté de la DSNA, prétextant l’application de la loi RGPP, de baisser l’effectif. Inacceptable pour l’UNSA ICNA qui lance un premier signal. L’été 2011 a été une première matérialisation de la politique menée les dernières années et dont le protocole venait confirmer les effets. Les prévisions de trafic atteignaient +10% dans certains centres : l’UNSA ICNA a donc revendiqué une priorité absolue aux recrutements. Par ailleurs, la transition technologique qui se préparait en 2012 venait appuyer ce besoin en effectif. Les GS32h et GT effectifs depuis ce temps-là ont d’ailleurs été particulièrement délicats à gérer. L’UNSA ICNA a fait le choix d’un traitement équitable pour tous les ICNA, ne cherchant pas à privilégier ses bastions syndicaux, même en période préélectorale.
  • Lors du plan basses couches, l’UNSA ICNA a refusé les fermetures dogmatiques des approches pas assez rentables pour la DSNA
  • Le protocole 2013-2015 était, comme son prédécesseur, inacceptable sur son plan de recrutement, l’UNSA ICNA ne l’a pas signé et n’a pas cessé de mettre en garde la profession contre les conséquences de ce sous-effectif créé volontairement.

En 2014 c’est la fin du dimensionnement à la pointe en CRNA. L’UNSA ICNA est toujours trop seul à défendre le besoin en effectif, contre une administration qui veut à tout prix utiliser ce levier pour instaurer des mesures de flexibilité.

  • Lors des négociations protocolaires de 2016, les autres OS réalisent finalement l’impasse dans laquelle les derniers protocoles sont en train de précipiter le corps. Ils rejoignent alors l’UNSA ICNA dans sa revendication principale :  reprendre urgemment les recrutements.

Ce protocole marquera le début d’une remontée des effectifs, tendance qui aurait pu se poursuivre avec le protocole 2020.

  • Grâce à son siège en CT ministériel procuré par son affiliation à l’UNSA aviation civile, L’UNSA ICNA défend en 2018 un projet de modification du décret ICNA pour rattacher le concours ICNA au concours commun INP. Le but est d’améliorer la visibilité de notre profession et de simplifier sa voie d’accès pour éviter de perdre de l’effectif à cause de places non pourvues. L’UNSA ICNA obtient l’ouverture d’un GS pour définir les modalités de ce nouveau concours et la modification sera actée en juin.
  • En mars 2021, prétextant une mesure pour palier le sous-effectif temporaire conséquent à la crise sanitaire, l’administration annonce vouloir limiter à nouveau les recrutements. Elle reproduit là l’erreur (ou la stratégie) qu’elle avait déjà expérimentée suite à la crise des subprimes en 2008. L’UNSA ICNA ne laissera pas faire, et espère ne pas être seul dans ce combat essentiel.
Un combat permanent pour l'effectif

UNSA-ICNA - janvier 2012

Les conséquences du sous-effectif sont très rapidement perceptibles

Les conséquences du sous-effectif sont très rapidement perceptibles

UNSA-ICNA - février 2014

Bien peu soutenue face à une administration sourde, l'UNSA-ICNA ne se décourage pas

Bien peu soutenue face à une administration sourde, l'UNSA-ICNA ne se décourage pas

UNSA-ICNA - décembre 2015

TOUTES les OS rejoignent finalement la position que tient l'UNSA-ICNA depuis sa création : une reprise urgente des recrutements est indispensable

TOUTES les OS rejoignent finalement la position que tient l'UNSA-ICNA depuis sa création : une reprise urgente des recrutements est indispensable

UNSA-ICNA - avril 2018

Le concours ICNA gagne en visibilité

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UNSA-ICNA - mars 2021

Une nouvelle décennie à surveiller attentivement

Une nouvelle décennie à surveiller attentivement