L’UNSA ICNA, syndicat des conditions de travail

L'UNSA-ICNA a toujours fait du maintien des conditions de travail sa priorité, et son histoire le définit comme LE syndicat des conditions de travail.

Alors que d'autres, malheureusement, ont tellement en horreur la mobilisation qu'ils préfèrent négocier des miettes avec une administration bien plus ambitieuse qu'eux, l'UNSA-ICNA n'hésite pas à aller au conflit lorsqu'il devient nécessaire. Nous considérons nos acquis sociaux sont des biens inaliénables et ne participons pas à sa liquidation. Lucides face aux desseins de l'administration, nous avons su déjouer ses pièges et apporter des propositions innovantes pour ne jamais fragiliser nos piliers organisationnels.

C'est ainsi que tout au long de son existence, l'UNSA-ICNA s'est battue pour faire valoir un niveau de recrutement suffisant, voulant éviter les réorganisations structurelles forcées pour palier le sous-effectif.

La mobilité est un sujet qui nous concerne tous et le système de priorité en CAP nous semble déséquilibré, voire injuste. C'est pourquoi nous cherchons à faire valoir nos propres critères, incluant une juste prise en compte de l'ancienneté centre.

L'UNSA-ICNA, bien que réformiste, évite les sauts dans l'inconnu et refuse les appâts indigestes de l'administration. C'est ainsi qu'en 2010 nous avons vu dans le projet de VRO une bombe à retardement qui attendrait son moment pour nous sauter dans les mains et avons préféré proposer des solutions différentes.

Lors de la recherche de solutions temporaires au sous-effectif sur la période 2016-2019, l'UNSA-ICNA a refusé de faire le jeu de l'administration en sacrifiant l'un de ses piliers les plus fondamentaux. Le1/2j devait rester sanctuarisé et les "expérimentations" qui actaient leur violation durable contre une trop maigre compensation n'étaient pas acceptables. C'est pourquoi l'UNSA-ICNA, selon les termes du protocole, a proposé de nouvelles pistes de flexibilité respectant les principes fondamentaux. Celles-ci furent malheureusement foulées aux pieds par une administration jusqu'au-boutiste et son golem.

Les Réserves Opérationnelles ont pris les centres par surprise en plein période de crise sanitaire. Pourtant l'UNSA-ICNA, qui avait déja prévu que les VRO muteraient inévitablement, avait informé les ICNA dès l'été et mis en garde contre la menace en approche. Une fois encore, les promesses rassurantes du syndicat majoritaire n'ont pas permis la réaction coordonnée nécessaire et le rouleau compresseur des RO a frappé de plein fouet.

L’UNSA ICNA, syndicat des conditions de travail