LE PIFA

Retour aux origines

Dès 2006, alors que la DGAC doit transposer dans le droit francais la directive européenne "licence" 2006/23/CE, une nouvelle fracture se crée entre les jeunes centres du nord et les centres du sud plus expérimentés. Les premiers appuient le BN et soutiennent un omdèle anglo-saxon basé sur une mesure constante de performance individuelle ponctuée de tests réguliers (sur position, niveau 'anglais etc.) avec un crédo : "les pilotes le font, pourquoi pas nous ?"

Les centres du sud contestent cette situation où chaque individu se retrouve seul face à une administration réduite à faire passer des tests. Des membres du CN proposent alors des alternatives pour forcer l'administration à former les controleurs, notamment en langue anglaise. Lorsque le BN du SNCTA refuse de défendre cette vision face à l'adminisration, les membres du CN imaginent le PIFA et le négocient directement avec le succès que l'on connait.

Sur toute la négociation de l'accord licence, ces membres du CRGO et CRSE n'auront de cesse de défendre un modèle ICNA basé sur le collectif et la formation qualifiante (évaluation par des pairs, formation assurée par l'administration) plutôt que sur l'individualisme forcené et les tests couperets.

Ils seront ensuite parmi les premiers secrétaires nationaux de l' UNSA-ICNA.

un acquis à protéger

Suite à de longues négociations à tous les niveaux l'UNSA-ICNA obtient enfin en 2013 la reconnaissance européenne du modèle de formation qualifiante PIFA que tout le monde connait aujourd'hui. Par la suite il lui faudra veiller à la mise en oeuvre efficace de moyens à la DSNA pour continuer à assurer la formation continue de ses agents, et un plan individuel de formation au plus haut niveau.

Son intervention a par exemple été nécessaire en 2021. Suite à la crise COVID la DSNA annonce ne plus vouloir prolonger les contrats des formateurs en langue anglaise, préférant avoir recours au marché national. Dans un travail intersyndical mené conjointement avec l'USAC-CGT, FO et la CFDT, l'UNSA-ICNA exige de la DSNA qu'elle défende les labos d'anglais ainsi que nos formateurs "maison".

Pour défendre ce modèle l'UNSA-ICNA revendique :

  • Le maintien d'un réseau de labos d'anglais suffisant, socle du dispositif de formation.
  • Le dimensionnement de ces labos sur le long terme avec le maintien des formateurs actuels, mais aussi le remplacement des départs et des recrutements pour les postes vacants.
  • Le recours au marché national uniquement pour pallier les dysfonctionnements, et pour la formation à l'anglais général.
  • Le retour des immersions en anglophonie, essentielles pour compléter la formation. En Europe mais aussi en Amérique du nord, dont les destinations ont été supprimées suite à la crise des subprimes, mais sont redevenues compétitives et pertinentes depuis.

 

To be continued...

LE PIFA

UNSA-ICNA - avril 2012

L'UNSA-ICNA propose d'assister la DSAC pour assurer la pérénité du PIFA

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UNSA-ICNA - mars 2013

LA DSAC et la DSNA font reconnaitre le modèle francais auprès de l'EASA

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