Les années 2000 ont vu la montée en puissance de l'ambitieuse et influente Communauté Européenne. Création de l'EASA puis projets de "ciel unique européen", plans de performance, licence... le statut unique des ICNA allait devoir se positionner rapidement et fermement contre les aspirations ultra-libérales de la commission.
L'UNSA ICNA est né en 2009, lors de l'apparition du deuxième "paquet ciel unique", décidant la création du FABEC. Le tout jeune syndicat, accompagné des autres syndicats de la fonction publique, a lutté jusqu'à la victoire pour que le modèle du FABEC respecte l'indépendance et les spécificités de ses états membre.
Deux ans se sont écoulés depuis que la menace du FABEC fusionnel et que la fable MOSAIC a été oubliée. Le troisième paquet ciel unique, nommé SES2+ est alors révélé en 2013. Les exigences de la CE vont loin, beaucoup trop loin et la réponse est immédiate, ferme et unanime. L'UNSA-ICNA participe à une mobilisation intersyndicale remarquablement unie au niveau national, et même européen. La commission sera forcée de revoir ses ambitions à la baisse.
L'année suivante, l'UNSA-ICNA se positionnera fermement pour que la DSNA décide une hausse nette de son taux de redevances, indispensable pour la reprise en main de l'avenir du contrôle aérien français, mis à mal par la crise de 2008 et les deux précédents protocoles. L'UNSA-ICNA est malheureusement trop seul dans ce combat pourtant fondamental, la hausse du taux sera insuffisante et la DSNA cherchera les fonds qui lui manquent en serrant la ceinture des ICNA.